Sonnets à la manière de Ronsard ( à suivre)
Sonnets à la manière de Ronsard
Comme
on voit sur la table( Aloïse)
Comme on voit sur la table au mois d’Avril le chocolat
En sa belle tablette, en sa première heure
Rendre le nougat jaloux de sa mate couleur,
Quand le Caramel de ses flots au point du jour le recouvrira
La grâce dans son cœur, et l’amour se préparent
Embellissant, les tablées et les soirs que Noël attirait :
Mais battue ou de blanc ou de lait,
Fondue elle meurt carreau après carreau à part :
Ainsi en ta première et délicate bouchée,
Quand mes dents et mon palais honoraient ton goûter,
La Bouche t’a tuée, et savourée tu fuis.
Pour hommages reçois mes larmes et ma salive,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fèves,
Afin que pâte, et tablette, ton corps ne soit qu’exquis.
Eldar
Laisse-moi t'emmener dans les bras de la nature,
Là où les fleurs dansent avec grâce et pureté,
Où les oiseaux chantent en groupe,
Et les rivières murmurent leur sérénité.
Dans l'écrin de la nature, trouvons notre bonheur,
Dans les sentiers parfumés, main dans la main,
Laissons-nous emporter par le chant des fleurs
Et la magie d'un amour qui ne connaît point de fin.
Profitons avant de mourir,dans le doux éclat du soleil,
Laisse-moi t'offrir un bouquet de couleurs,
Des roses veloutées, des lys au parfum vermeil,
Symboles de notre amour, de nos douces ardeurs.
Aïdanael
A toi qui, fais gloire à la France,
Le lys qui, autrefois, connu la souffrance,
Comme cette fois où, victoire, on méritait.
Grâce à ton ingéniosité, gagner, on devait.
Tu lui redonneras ses couleurs autres fois perdues,
On t’aime, on t’aime, Sarà perché sempre di plù.
Bleu, tu seras, rouge, tu imposeras.
La dame, te remerciera, elle ne t’oubliera.
Avec tous ces trophées récoltés,
Tu es parmi des plus titrés.
Nul doute que tu as tout gagné.
France colorée, France illuminée,
Ton âme sera garantie dans nos pensées.
Et comme on dit, tous Gigi, tous rourou.
Voyons si…(Margot)
Voyons si l’anxieuse et vulnérable chenille
De son précieux cocon serait enfin sortie ?
Oh miracle, voyez l’évènement !
Larve elle n’est plus, regardez à présent !
Ses ailes colorées se sont déployées
Elle a mûri, grandi, poussé…
Désormais elle va de l’avant
En majestueux papillon ; elle vole au vent.
Hélas ! sachez Madame
Que dès ce soir elle rendra l’âme.
Sa belle jeunesse si tôt envolée…
Alors ma chère chenille, profitez !
Vivez ! Car la fragile beauté
Ne dure qu’une journée !
Poème
à la manière de Ronsard( Diégo)
Comme on voit chez toi ton assurance,
Toi qui as commencé au plus bas
Sur le terrain, tu as prouvé ton endurance
Pour notre pays, héros tu resteras.
La grâce qui t’a été donnée
Qui façonnée, est devenue ta force,
Pour tous les miracles que tu as exhaussés
Tous tes records dont ceux les plus véloces.
Ton nom qui nous a tant marqué
Qui a fait de toi mon inspiration,
En moi, tes trois caractères sont gravés
Tu m’as transmis ta passion.
Critiqué pour ton arrogance
Mais contemplé pour ta superpuissance.
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